Réunion mensuelle du 13/05/2011.Les ampullaires, maintenance et reproduction.

Posté par aca25000 le 14 mai 2011

 

Présentation de Yann PICHON.

Ampullaire : pomacea bridgesi

 

LOCALISATION : Amérique centrale.

 

DESCRIPTION :

6cm de diamètre pour les adultes,

spirale à droite (vue de dos),

coquille jaune avec une « bête » blanche pailletée de orange-saumon ; ou bleue avec bête noire pailletée de orange.

 

dscf0100.jpg

coquilles et nid

 

Respiration par branchies ET poumons. Ils possèdent une trompe (pouvant atteindre 7cm) pour respirer (car ils vivent dans des eaux stagnantes, elle leur permet de respirer l’air atmosphérique).

Prédateurs naturels: oiseaux, certains poissons (tétraodons fluviatiles), certains reptiles

 

MAINTENANCE :

Exigeants par rapport à la qualité de l’eau (pour avoir de belles bêtes) qui doit être assez dure ou alors, il faut introduire des éléments riches en calcium (pour la constitution des coquilles)

La température peut varier de 20 à 28°C. Ils vivent plus longtemps à 20° mais sont plus actifs avec des températures élevées. 2 ans à 24°.

Besoin d’un taux d’humidité ambiante élevé pour la respiration, le bac doit donc être couvert.

 

NOURRITURE :

Algues, pastilles de fond, légumes (et épluchures)… Ils sont peu exigeants mais mangeront les plantes s’ils ne sont pas assez nourris.

Avec leur radula (espèce se langue) ils décapent les pierres car les râpent pour faire leur coquilles.

En pleine croissance, ils mangent énormément (2 à 3 pastilles de fond par jour pour un escargot juvénile contre 1 pour un adulte).

Faire attention au décor car ils peuvent se retrouver coincés (parce qu’ils auront grandis et ne seront plus capables de sortir de leur cachette) et mourir asphyxiés (ce qui provoquerait un pic de pollution si on ne s’en rend pas compte rapidement).

 

REPRODUCTION :

Elle est sexuée (il faut donc un mâle et une femelle).

C’est une ponte émergée sous forme de nid calcaire pour maintenir le milieu humide (empêcher la déssication).

 

dscf0101.jpg

nids

dscf0102.jpg

À 25°C : il faut 14 jours aux œufs pour éclore. À l’éclosion, il faut faire attention car en tombant dans l’eau, les ampullaires fraichement éclos se font manger par les poissons.

Pour avoir une bonne reproduction, il faut nourrir abondamment les parents pendant deux mois.

La température la plus stimulante est comprise entre 26 et 28°C.

Fort taux de réussite à l’éclosion.

Taille à la naissance : 0,5 mm.

1,5cm en un mois. La croissance freinée en présence de poissons de fond car il y a concurrence alimentaire.

Les parents pondent une grappe tous les 5 jours pendant un mois puis se reposent 2 semaines et recommencent.

Jaunes et bleues peuvent être croisés.

Quand ils sont trop nombreux dans le bac, les petits rongent les coquilles des adultes en mangeant les algues.

 

Priscilia

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans * Reunions mensuelles | Pas de Commentaire »

Conférences du 16 avril

Posté par aca25000 le 18 avril 2011

Le samedi 16 Avril 2011, à Besançon, L’ACA  et le CAJ

(Cercle Aquariophile Jurassien) ont organisé un après-midi de

conférences.

 

Nous avons eu le plaisir d’écouter Thierry Guermont, Anthony Ascone et

Philippe Gras nous compter leur périple au Pérou sur le fleuve Ucayali.

 

Ensuite Robert Algayer nous a présenté son voyage au Burundi et sur les

bords du Tanganyika.

rencon10.jpg

(affiche crée par Anthony)

 

 Programme :

11h00 : arrivée des personnes inscrites pour le restaurant

14h00 : début de la première conférence

17h30 : fin estimée

 dsc03410.jpg    dsc03411.jpg    sn850551modifi1.jpg    sn850555modifi1.jpg
 

 

 

 

 

LK

Publié dans * Reunions mensuelles | Pas de Commentaire »

Réunion mensuelle du 10/12/2010-Palaemon serratus

Posté par aca25000 le 28 novembre 2010

Monsieur Gaidry a partagé avec nous son expérience de reproduction de Palaemon serratus, ou crevette bouquet.

 

 

crevettebouquet.jpg

 Cliquez sur les vignettes pour les agrandir.

REPRODUCTION :

Palaemon serratus : pêchées dans la baie de Cavalaire.


Elles sont nourries avec de l’estomac de moules, des artémias…


Quand la crevette est grainée, il vaut mieux l’isoler un moment avant qu’elle lâche les larves pour ne pas la stresser au moment au moment crucial.

Pondues dans la nuit (comme tous les crustacés, pour se protéger des prédateurs).

Les larves sont d’abord maintenues dans un bac de 16L sans chauffage (puisque il s’agit d’une espèce méditerranéenne), juste un diffuseur, pas de filtration.

> à 24h, les larves font 2mm de long. Pélagiques, elles passent leur temps à nager, sans se poser. Elles se déplacent en marche arrière.

Alimentation : rotifères marins enrichis par phytoplancton, et additifs (Monsieur Gaidry cultive son propre phytoplancton !!!).

 

numrisation00021.jpg

 

 

 

> à 5 jours : nauplius d’artémia fraichement éclos (dans les 8 premières heures suivant l’éclosion, elles sont extrêmement riches !)

> à 10jours : elles commencent à s’allonger. 5-6mm.

 

numrisation00022.jpg

 

 

 

> à 14j : l’eau devient verte, mais ce n’est pas dramatique (changement d’eau au goutte à goutte)

> à 25j : 7-8 mm : proches de la dernière mue. (Tous les deux jours au début, mais adultes, elles muent toutes les 3 semaines).

numrisation00023.jpg

 

 

 

Après cette mue, le comportement change : elles nagent en marche avant, se posent sur les supports (vers 23j).

Croissance non homogène dans le groupe : les plus fortes se nourrissent en premier, donc grandissent plus vite.

Nourries ensuite de moules râpée (et tamisées !) et art

émias (à l’éclosion car c’est là qu’elles sont le plus riches), plancton rouge, vers de vase, crevettes décortiquées, cyclopes, œufs de poissons surgelés.

Nées en juillet elles font à peu près 35mm (deuxième semaine de décembre). Transférées dans un bac de 50L.


Pour plus de détails, n’hésitez pas à prendre contact ! ;-)

Priscilia.

Publié dans * Reunions mensuelles | Pas de Commentaire »

Réunion mensuelle du 08/10/2010 (suite)

Posté par aca25000 le 14 novembre 2010

Le genre Hypancistrus

Le genre Hypancistrus regroupe un grand nombre d’espèces pour la plupart non décrites.

Parmi les espèces les plus connues le superbe Hypancistrus zébra L 046, mais aussi le L260 Hypancistrus sp « Queen Arabesque », le L066 H sp « King Tiger », L270 H. sp « Chocolate », L333 H.sp. « Tiger white »,l’ H. sp L201, l’ H. « Contradens » et bien d’autres.

Hypancistrus contradens est souvent assimilé à Hypancistrus sp L201, mais il semblerait que ce soit deux espèces différentes.

Le nom d’Hypancistrus résulte d’une contraction entre le mot grec « hypo » (qui veut dire moins que) et Ancistrus, en référence au nombre de dents moins importantes chez les Hypancistrus que chez les Ancistrus.

Leur répartition géographique

Du cours supérieur du Rio Orénoque et de ses affluents jusqu’au bassin du Rio Negro, en passant par le Rio Tapajos et le Rio Xingu.

HYPANCISTRUS ZEBRA L 046

 

291.jpg 

Cliquez sur les vignettes pour les agrandir.

C’est fin 2009 que nous avons désiré posséder des Hypancistrus Zebra L 046.

Un ami spécialisé dans les loricariidae trouve un contact en Suisse, une personne qui veut se séparer d’un groupe de 5 individus adultes. Le 10 septembre, il va lui-même les chercher et nous en prenons deux, mais nous décidons d’agrandir le groupe et à la suite d’une offre sur internet, le 21 novembre nous ramenons de Chambéry 3 autres poissons, nous voilà à la tête d’un groupe de 5 L 046 : 2 mâles et 3 femelles.

Présentation du biotope

Les L 046 sont originaires du brésil, on les trouve plus précisément dans le Rio Xingu, affluent de l’Amazone, en amont de la ville d’Altamira province de Para au sud du fleuve amazone.

Ce fleuve a un lit de roches volcaniques, de sable et de débris de végétaux, un taux d’oxygène très élevé avec un débit moyen de 8670 m3/seconde et une longueur de 2260 km

Son pH se situe aux alentours de 6,5 et peut varier entre 4,5 et 8,5 selon les saisons. Il peut atteindre 1km de large vers la ville d’Altamira et 10m de profondeur.

Description

Ses différents noms : Peckoltia Impérial Zebra, Pleco Zèbre, L046. et Hypancistrus zebra

C’est un poisson dont la morphologie est adaptée au milieu où il vit, à savoir une ventouse buccale lui permettant de se fixer sur les pierres balayées par le courant

Il a été découvert en 1991.

Sa taille est de 10 cm pour le mâle et de 8 cm pour la femelle. C’est une espèce territoriale et grégaire à maintenir absolument en groupe de 4 individus minimum.

Il est impossible de différencier le mâle de la femelle avant qu’il ne soit adulte environ 5 cm. La différence se situe au niveau des nageoires pectorales par la présence d’odontodes (petites excroissances) bien développées chez le mâle qui est plus grand, la femelle a la tête plus arrondie et un museau court.

Comportement

Une hiérarchie s’établit dans le groupe où des bagarres peuvent avoir lieu entre les mâles. Ils ignorent complètement les autres occupants de l’aquarium communautaire tant que ceux-ci n’empiètent pas sur leur territoire (fond). Il a des mœurs crépusculaires et nocturnes, un régime alimentaire essentiellement omnivore à tendance carnivore.

Pour chasser dans le courant où il vit, il se sert de son corps pour bloquer sa proie, ensuite il recule jusqu’à ce que celle-ci atteigne sa bouche et il l’engloutit.

Maintenance

Il est préférable de le maintenir en bac spécifique.

Aménagement du bac :

Un bac d’une centaine de litres peut accueillir un groupe de 5 ou 6 individus. C’est la surface au sol qui est importante et non la hauteur.

Une décantation avec une pompe d’environ 600 l/h et une pompe de brassage d’environ 1000l/h pour assurer une bonne teneur en oxygène.

Un chauffage de 100w.

Du sable fin avec des plaques de schistes et des tubes en terre cuite fermés à une extrémité d’un diamètre de 3 à 4 cm et d’une longueur de 12 cm, il faut plus de tubes que de poissons, une racine n’est pas nécessaire.

La lumière du jour peut suffire, les plantes ne sont pas indispensables.

27.jpg

Eviter la présence d’escargots pouvant dévorer une larve tombée d’un tube.

Changement de 1/3 d’eau par semaine soit environ 30%, nettoyage du filtre tous les 15 jours. Ces poissons étant carnivores, ils polluent beaucoup.

Température 28 à 30° en période estivale,

PH: 7, GH: 4°, KH: 4°, NO3: 1mg/l

Alimentation : vers de vase, artémias, daphnies.

Pâtées maison, pastilles pour poissons de fond.


REPRODUCTION

Elle se déroule dans les tubes en terre cuite ou des failles entre deux pierres, l’importance est que le mâle puisse bloquer la seule issue en déployant son corps et l’ensemble de ses nageoires.

Les poissons doivent être adultes (3 ans minimum) et avoir atteint leur maturité sexuelle. L’idéal est d’avoir deux mâles (dominant et dominé) et bien sûr une femelle gravide.

La femelle prête à pondre choisit le mâle dominant.

Stimulation de la ponte

Une simulation de changement de saison, à savoir :

Une chute de la T° de 6° à 10°en arrêtant le chauffage jusqu’à 22°

Une diminution de la nourriture pendant 5 jours, à compter de l’arrêt du chauffage.

Une remontée graduelle de la T° à partir du 6ième jour jusqu’à l’obtention d’une T° de 30°, accompagnée d’une distribution de nourriture riche et variée.

Apparemment le printemps semble être une saison favorable.

La ponte

Le mâle nettoie le site de ponte en attendant Madame, la femelle gravide reste aux alentours, puis entre dans le tube, le mâle l’empêche d’en sortir jusqu’à la fin de la ponte.

Il l’a recouvre de son corps en vibrant de toutes ses nageoires.

L’accouplement dure de 24 h à 4 jours, l’intervalle entre 2 accouplements est d’environ 45 jours.

La femelle quitte le tube et laisse Monsieur s’occuper seul des œufs au nombre de 7 à 12.

33.jpg

Il ventile, les tourne et retourne à l’aide de sa bouche et les recouvre de son corps, les œufs ne sont pas adhésifs dans le tube qui doit être dirigé 45° par rapport au courant.

Quand l’éclosion est proche, des stries rouges apparaissent sur les œufs : 5 à 7 jours après la ponte

Naissance

Le sac vitellin se résorbe en 14 à 16 jours, les larves ne s’alimentent pas et restent collées dans le tube.

34jour1l.jpg

Dès le seixième jour, les petits sortent du tube pour s’alimenter.

34jour9.jpg

Alevin de 9 jours

Nourriture idéale : Pastilles de fond écrasées et réduites en poudre, jus de vers de vase ou mélange des deux.

A ce moment là on les place dans un pondoir, dans le bac des parents afin de bien les nourrir car ils sont fragiles.

Elevage

On passe du pondoir à un bac de 30l sans substrat, bien filtré et chauffé, puis on augmente le volume au fur et à mesure de la croissance.

41.jpg

Attention ! Pas la moindre pollution, changement d’eau de 10% avec de l’eau neuve de même caractéristique que celle de l’aquarium et siphonage des déchets tous les jours.

La croissance des alevins est rapide jusqu’à la taille de 2 cm, elle diminue par la suite

A 20 jours de 1,7 à 1,8 cm

A 30 jours de 1,9 à 2 cm

A 50 jours 2,5 cm

A 90 jours de 3 à 3,2 cm ;

Ils atteignent 4 à 4,5 cm au bout de la première année, ils sont alors dans un grand bac aménagé comme celui des parents.

Conclusion

C’est un poisson magnifique qui mérite qu’on s’y intéresse.

Ne le laisser pas croupir seul au fond d’un bac, sa reproduction est son élevage permettront de le sauver.

Noëlle et Jean-Luc.

Publié dans * Reunions mensuelles | Pas de Commentaire »

Réunion mensuelle du 10/09/2010

Posté par aca25000 le 31 octobre 2010

Heterandria formosa : La maintenance du « poisson moustique » pour les débutants.

 

(Note : un article un tout petit peu plus précis est publié par le même auteur dans la revue de l’Association France Vivipare. Celui-ci en est le résumé.)

* * *

Le « poisson moustique » est l’un des plus petits poissons d’aquarium : la femelle mesure environ 3,5 centimètres, quant au mâle il ne dépasse guère les 2,5 centimètres. Sa très petite taille est probablement à l’origine de son nom, mais on dit aussi qu’il s’appelle ainsi parce qu’il a été utilisé pour la lutte contre les moustiques dans le sud des Etats-Unis. Son origine géographique est la Floride, la Louisiane, la Caroline du Sud. On le rencontre surtout dans les marais côtiers, en eau parfois légèrement saumâtre, mais aussi dans les eaux douces des lacs intérieurs. On devine qu’il sera facilement adaptable, et de fait il se plaît tout à fait et se reproduit très bien dans l’eau ordinaire du robinet.


dscf0475.jpg

 Cliquez sur les vignettes pour les agrandir.

 

On peut tout de suite dire que c’est un excellent poisson pour le débutant qui recherche un poisson au comportement intéressant, à condition tout de même de se plier à quelques exigences. Je vais essayer de lister dans cet article ce que j’ai pu observer personnellement, en trois ans de maintenance.


Conditions ordinaires de maintenance : ça marche tout seul… ou presque.


Ce qu’il faut d’abord noter est une très grande tolérance concernant la température, la qualité de l’eau et le volume offert :


Pour la température, c’est le candidat idéal pour un bac sans chauffage, puisqu’il est à l’aise aux mêmes températures que nous : il n’y a aucun danger entre 10°C et 30°C, avec une préférence autour de 20°C.


S’ils apprécient comme tous les poissons un aquarium de grande taille, ils sont aussi capables de vivre et de se reproduire dans de tout petits volumes : dix litres est un volume déjà suffisant pour trois couples et leur progéniture. Ils préfèrent une eau calme et peuvent éventuellement se passer de filtration.


On peut aussi ajouter qu’ils sont parfaitement sociables, inoffensifs entre eux et avec les autres poissons. Bien nourris avec de la nourriture vivante, ils n’attaquent même pas leurs alevins, pourtant assez petits (4 millimètres à la naissance).


Mais tout de même, il y a quelques conditions à respecter pour que tout se passe bien. Voici les trois clés de la réussite avec les heterandria formosa : bac spécifique ; plantation dense ; nourriture vivante régulière.


1°) Bac spécifique de préférence du fait de leur petite taille et de leur timidité, et aussi du fait que les autres poissons risqueraient de manger les alevins.


2°) Plantation dense obligatoire : sinon les poissons stressent et se réfugient près du fond. De préférence des plantes à feuilles fines (Cératophyllées, Elodées, Najas) et les mousses (mousse de Java), qui serviront aussi de refuge aux alevins. Les plantes flottantes sont très appréciées.


3°) Nourriture vivante nécessaire pour une bonne reproduction, mais aussi pour la santé des adultes, qui peuvent souffrir de troubles digestifs s’ils n’ont pas régulièrement de la nourriture vivante.


dscf0466.jpg

L’élevage des alevins : Contrairement aux Guppys qui font des portées « groupées », les poissons moustiques font des portées « échelonnées » : une femelle adulte, quand la température se situe entre 20°C et 25°C, met au monde un ou deux alevins par jour pendant plusieurs semaines de suite, ce qui fait qu’on ne la voit jamais nettement se « dégonfler » comme cela fait pour les femelles guppys.

En bac d’ensemble, les alevins souffrent beaucoup de la concurrence alimentaire avec les adultes. Si l’on peut fournir de grandes quantités de petite nourriture vivante on peut laisser sans problèmes tous les alevins avec les adultes. Mais cela n’est pas toujours facile. Il est donc intéressant de les élever à part, d’autant qu’il leur suffit d’un très petit volume non filtré. Le taux de survie avoisine alors les 100%, et la croissance est vraiment très rapide si l’on chauffe bien (pas plus de 28°C), et que l’on alterne nourriture sèche et nourriture vivante. Quand ils atteignent le centimètre, ils peuvent être remis avec les adultes sans danger, car ils sont alors assez rapides pour venir participer à la distribution de nourriture.


Comportement social : un chamailleur inoffensif !


Tout en étant timides vis-à-vis des dangers extérieurs ce sont des poissons très chamailleurs entre eux, aussi bien la femelle que le mâle. Les mâles se livrent des « combats » fréquents, constitués de longues parades d’intimidation, côtes à côtes, corps arqué et nageoires déployées, suivies d’attaques très rapides.

Une femelle dominante défend souvent contre les autres une place où se trouve de la nourriture (essayez avec un comprimé de nourriture pour poisson de fond !).

Mais ces « combats » sont toujours inoffensifs, et le « perdant » n’a qu’à s’éloigner de dix centimètres pour être laissé tranquille. Les heterandria ne s’abîment jamais les nageoires au cours ces « combats », finalement plus simulés que réels.


 

Les mâles ne courtisent pas les femelles avec acharnement. Il n’est donc pas absolument nécessaire de maintenir plus de femelles que de mâles. Mais les femelles semblent quand même plus tranquilles quand elles ne sont pas dérangées par les mâles. Il est facile alors d’isoler un groupe de mâles surnuméraires dans un petit bac, car hormis les parades d’intimidation ils s’entendent bien ensemble. Jamais l’un d’entre eux n’est dominé au point d’en mourir comme cela peut arriver avec les xiphophorus.


Nourriture : petites bouches… petits problèmes !


Comme on l’a déjà dit, la nourriture sèche n’est appréciée que faute de mieux, et pour avoir des poissons en pleine forme il faudra compléter avec du vivant. Mais ce n’est pas si simple, car intervient le problème de la petite taille de la bouche des heterandria !

Après de nombreux essais, voici ce qui marche le mieux :

Les nauplies d’artémias et microvers pour les adultes comme pour les alevins ; les vers de vase rouge pour les plus gros poissons ; les vers grindal pour tous ; et les daphnies à conditions qu’elles soient suffisamment petites !

dscf0443.jpg

 

Et voilà, j’espère que ces quelques lignes pourront aider un débutant à prendre un bon départ dans l’élevage de l’un des plus petits poissons d’eau douce.

Par Olivier.

 


Publié dans * Reunions mensuelles | Pas de Commentaire »

123
 

Reptilia |
Association Guillaume Bec |
Association Coopération et ... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Sophie coiff'
| Carrières et matériaux de c...
| A.S.L. du Moulin Baudrin